Trois p’tits pas pour rendre un cours d’empathie opérant !

24 mai 2024

Trois p’tits pas pour rendre un cours d’empathie opérant !

Les cours d’empathie arrivent dans toutes les écoles maternelles et élémentaires de France, dès ce septembre 2024… Êtes vous bien prêt ? Prêt à prendre en compte les émotions dans une classe ? Prêt à laisser être cette capacité et les autres qui nous lient à notre inconscient ? Prêt à encourager le plein potentiel humain ? Ou êtes-vous tout simplement prêt à craquer sous l’épuisement professionnel et émotionnel ?

Je lance ce blog à l’intention de chaque acteur adulte d’écoles primaires (personnels enseignants, non enseignants, familles, partenaires de l’éducation), avec l’intention d’en aider et d’en encourager au moins quelques-uns, car aussi dur que ça puisse paraitre, c’est en effet à terme une solution, non seulement pour prévenir le harcèlement scolaire, mais également votre épuisement, ainsi que tout un tas d’autres problèmes dans l’Education Nationale comme ailleurs…

Oui, je vous assure. Cesser de réprimer les capacités qui nous lient à notre inconscient (les émotions, mais aussi l’intuition, l’imagination, la spontanéité, l’individualité, la créativité et l’amour), nous mène droit vers l’expression de notre plein potentiel humain !

 

Un cours d’empathie opérant ne peut se faire que dans une approche systémique

 

L’empathie ne peut s’apprendre intellectuellement, d’une manière raisonnée. Elle doit être vécue et démontrée par tous les adultes qui entourent les enfants. Et c’est là, qu’on coince, même si un seul adulte peut déjà offrir aux élèves une vision différente des possibles dans ce monde.

On peut en apprendre long sur nos capacités inconscientes, mais il s’agit plutôt ici de cesser de les réprimer. Chaque adulte a beaucoup à apprendre des enfants de 6 à 8 ans dans ce domaine. A six ans, notre inconscient termine de se développer, et toutes ces capacités sont pleinement matures et prêtes à l’emploi. Il nous suffit de les laisser être. De ne plus considérer la raison, l’intellect, comme la seule capacité à développer.

C’est la raison pour laquelle dans ce blog, je ne vous donnerai pas des petites recettes de soupe en sachets à mettre en place avec les enfants. Les enfants n’ont pas les mots pour le dire, ils n’ont pas pleinement conscience de ces capacités. Mais ils sont, à ce stade de notre évolution, bien plus pros que nous dans ce domaine. Je me concentrerai donc sur VOUS ! Adulte que vous êtes. Vous êtes le seul véhicule de l’empathie à partir duquel un enfant peut apprendre à ne pas réprimer ses émotions, son intuition, son imagination, sa spontanéité, son individualité, sa créativité et son amour… L’empathie, c’est laisser être !

Vous l’avez, en vous, que vous ayez déjà pris le temps de vous pencher sur votre monde intérieur et l’accepter, celui de vos émotions, de votre intuition, de votre imagination, de votre créativité, ou pas encore. Beaucoup d’entre nous, en particulier ceux de ma génération, 45 ans et plus, n’ont appris qu’à réprimer ces capacités. D’où l’épuisement.

Ah, toute l’énergie qu’on peut employer à réprimer une émotion… A combattre nos intuitions chaque fois qu’elles se heurtent à tout ce qui est institutionnalisé… A ne pas se permettre d’imaginer son monde en mieux qu’il ne l’est… A ne jamais se montrer trop spontané… A ne pas respecter sa propre individualité dans un monde qui voudrait nous reproduire à l’identique… A ne pas se permettre d’aimer chaque enfant, parce que la pédophilie, ça existe pour de vrai, ou tout simplement, parce qu’on est pas là pour se faire aimer…

Les cours d’empathie, c’est l’occasion parfaite pour cesser et employer nos énergies à bon escient. C’est l’une des nombreuses occasions qui se présentent et se présenteront à nous pour nous laisser être qui nous sommes, et employer toutes nos capacités, intellectuelles, raisonnées mais aussi inconscientes. Nous, les Humains, sommes en train de traverser une grande évolution qui s’accélère depuis l’avènement d’Internet et des outils intuitifs. Nous sommes poussées vers la bienveillance, car sans bienveillance, sans amour, sans empathie, on ne peut pas user de nos capacités inconscientes, c’est physiquement impossible.

 

Comment faire, du coup ?

 

Il n’y a pas trente-six moyens de rendre un cours d’empathie opérant. Il vous faudra prendre le temps de vous pencher sur vous, votre monde, votre état intérieur. Laisser vos propres émotions vous traverser, plutôt que de les ravaler. Prendre en compte votre propre bien-être…

Tout ce qui intéresse notre inconscient, c’est notre bien-être. Pourquoi ? Et bien tout simplement, car ce bien-être est le seul moyen de faire fonctionner à l’optimale un être humain. Votre conscient doit s’aligner, même s’il a longtemps été systémiquement formé dans le déni de son propre bien-être, au profit du bon fonctionnement d’une entreprise, ou d’une institution.

Les cours d’empathie vous accordent un nouveau droit, et un nouveau devoir. Celui de vous sentir bien. Vous d’abord. Mais comment faire ça ?

 

1. Laisser vos émotions être

durant 90 secondes !

 

Il faut 90 secondes pour laisser une émotion nous traverser. C’est le temps mesuré par Jill Bolte Taylor, neuroscientifique, entre le moment où on reçoit le stimuli extérieur, et le moment où le processus est terminé, où l’amygdale de notre cerveau à pu analyser la situation, nous envoyer les hormones qui nous font ressentir une émotion, et le moment où notre sang en est libéré.

Seulement 90 secondes ! Combien d’entre vous sont resté en colère, ou sous l’effet de la peur plus longtemps que ça ? Là, vous y pouvez quelque chose, car ça devient un stimuli intérieur, un sentiment. Ce sont vos propres pensées du stimuli extérieur reçu qui vous infligent une surdose d’hormones et créent le sentiment, qui lui, peut ainsi durer des années, voire des décennies :o)

A chaque fois que vous avez une émotion, dites-vous bien que ce n’est qu’une information, un message reçu de votre inconscient. Si vous ressentez une colère, quelqu’un a dépassé vos limites, en quoi ? Si vous ressentez de la peur, c’est que votre amygdale à perçu un danger pour vous, en quoi ? Si vous ressentez du dégoût, c’est plus jamais ça ! Si vous ressentez de la tristesse, c’est que vous perdez quelque chose d’important pour vous, c’est quoi ? Et si vous ressentez de la joie, c’est que c’est la bonne chose à faire pour vous et pour tous ceux que ça concerne.

C’est tout. C’est juste des informations qui nous parviennent depuis notre inconscient. Notre boussole intérieure. Et c’est une information qu’il nous faut partager, qu’il nous faut exprimer. Ce n’est pas une faute, et ce n’est pas la faute à… Vos émotions vous informent sur ce que vous devez faire pour votre bien-être. Elles vous protègent dans votre individualité. Nous n’avons pas tous peur des mêmes choses, nous ne nous mettons pas tous en colère pour les mêmes choses, nous ne sommes pas tous tristes pour les mêmes choses…

 

2. Laisser vos Intuitions venir

et votre spontanéité être…

 

Notre raison veut que l’on sache très exactement ce qu’on fera avant de le faire. Notre intuition, elle, ne nous donne qu’un pas à la fois. C’est ce qui fait, en plus du manque de bienveillance dans ce monde, qu’elle est si difficile à entendre.

Parfois, il s’agit d’un premier pas qu’on a consciemment aucun moyen d’accomplir, du coup on le renvoie directement à notre inconscient, et ça se passe tellement vite, qu’on a même pas le temps d’en prendre conscience. Mais notre intuition a l’habitude. Elle nous propose ce même pas, à l’identique, de nombreuses fois, jusqu’à ce qu’on l’entende, et jusqu’à ce qu’on le fasse. Ca sera comme une pensée très douce, une courte phrase, et/ou une brève image, fais ci, fais ça, c’est ci, c’est ça, et qui vous revient sans cesse, à l’identique, et avec le même ton doux.

En quoi est-ce utile à l’empathie ? Et bien, nos émotions sont la première capacité qui se développe. Dès qu’on est bébé, on sait pleurer quand quelque chose nous dérange, et être paisible quand tout va bien. On a acquis bien des automatismes depuis, et tout au long de notre enfance, jusqu’à 6 ans, nous sommes une éponge inconsciente pour les automatismes de nos parents et des adultes qui nous entourent. Mais l’intuition qui peut s’en suivre d’une émotion, nous dit si cette émotion est un simple automatisme dont nous n’avons plus besoin. Quand il n’y a pas d’intuition qui s’en suit dès les 90 secondes passées à la suite d’une émotion, c’est que le stimuli perçu est réel, auquel cas il nous faut l’exprimer.

Dans le feu d’une action, car il arrive, évidemment, qu’on doivent agir vite dans une situation, c’est votre spontanéité qui vous en sortira, et vous ne ressentirez les émotions qu’après coup. Votre spontanéité est essentielle aussi, à condition que votre intention générale soit l’empathie. Mais ça, si vous en êtes à ce moment de ce long article, on sait déjà que c’est bien le cas :o)

Et oui, il faudra prendre le temps de vous tourner vers votre intérieur, dans un monde où tout s’accélère, et justement parce que tout s’accélère. On ne peut plus user uniquement de notre raison. Nous avons besoin de nos capacités inconscientes. Notre inconscient n’est pas une entité extérieure à nous, même si on en est par définition inconscient. C’est comme une banque de données, beaucoup, mais alors beaucoup plus grande que ce que notre conscient peut saisir. Notre inconscient en sait donc beaucoup, mais alors beaucoup plus long que notre conscient sur n’importe quelle situation que l’on vit.

 

3. Et pour commencer,

placer cette intention d’empathie

grâce à votre imaginaire !

 

Terminons sur le premier pas que vous aurez à faire. Et ça sera, en fait, le seul pas que vous aurez à faire à la suite de votre lecture de cet article. Oui, je vous le garanti, si vous y aller en toute sincérité, c’est vraiment la seule chose à garder de votre lecture. C’est donc extrêmement important de vous concentrer maintenant :o)

La principale fonction parmi d’autres de notre imaginaire, est de communiquer nos intentions à notre inconscient. C’est ainsi, en usant de notre imaginaire, qu’on peut rompre les automatismes qui ne nous servent plus. Oui, il suffit de poser une intention pour changer, lever ses blocages ou guérir ses blessures intérieures. Vous n’avez pas besoin de savoir à l’avance comment ça se fera. Vous avez juste besoin d’une intention.

Posez-là. Fermez les yeux. Respirez. Concentrez-vous sur cette intention. Par exemple, rendre vos cours d’empathie opérants, ou simplement être plus empathique, ou ne pas être trop empathique au contraire. Comment ça se passe concrètement ? Imaginez une scène, qui vous apporte la joie. La joie est le signal que c’est bon pour vous comme pour les autres. Puis, vous pouvez écrire votre intention. Ou aller plonger vos pieds dans une rivière avec votre intention. Ou tout autre acte qui vous permet de vous concentrer sur l’intention uniquement, et la scène que vous avez imaginé vous y aidera, sans autre pensée qui la perturberait, du genre oui mais ci, oui mais ça…

Ensuite, vous n’aurez plus qu’à spontanément suivre votre intuition et vos émotions. A chaque fois que votre intuition vous indique un événement à prendre en compte, analysez votre monde intérieur, êtes-vous dans votre bien-être et si non, pourquoi ? Et si oui, pourquoi ? A chaque fois qu’elle vous pousse à regarder une vidéo YouTube, lire un article, chercher une info sur Internet. Suivez-là. A chaque fois qu’on vous dit, que vous entendez, que vous voyez une info, une phrase qui vous marque, prenez-la bien en compte, voyez comment elle peut vous mener à votre intention.

Vous serez surpris, quelques jours, quelques semaines, quelques mois selon l’ampleur de vos blocages intérieurs, vous serez surpris en vous retournant, de constater que votre intention a bel et bien vu le jour !

 

Allons plus loin…

 

1. Voir la vidéo où Jill Bolte Taylor parle de la règle des 90 secondes, de la différence de perception de notre cerveau droit et de notre cerveau gauche, et d’autres choses importantes, sur les ados notamment… Traduite par mes propres soins !

2. Voir l’article d’Eric Dugas, professeur des universités et chargé de mission handicap (empathie/inclusivité, jeux, handicap/maladie, mise en jeu corporelle, rapport à l’espace/architecture), Université de Bordeaux, qui a inspiré le mien :

WeDemain

Ou la publication originale sur :

The Conversation

 

3. Voir la vidéo sur nos émotions issue de mes 30 ans de recherches empiriques, avec d’un côté les expériences, et de l’autre les théories qui en résultent.

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